Deux secondes
Elle riait
Merveilleux moment…
Deux secondes
Qu’a t-elle vu ?
A quoi a t-elle pensé ?
Son regard s’est voilé
Elle a éclaté en sanglots
Un vrai chagrin
Inconsolable
Imprévisible
Tant avant elle riait
Deux secondes
Tout a basculé…
Élea, le 26 avril 2010
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Un stylo
Un page blanche
Obstinément blanche !!!!
Rien ne vient
Un cerveau vide de mot
Que faire ?
Qu’écrire lorsque rien ne passe par la tête?…..
Alors on attend
On fixe cette feuille blanche
Pensant qu’elle va nous apporter
Par ce dur regard dardé sur elle
L’inspiration !
On fixe le vide
Et le vide ne remplit pas
Cette page
Qui reste blanche
Obstinément blanche !!!
Eléa, le 18 Février 2012
Copyright 2012
L’amour est comme le vent
Il souffle sur nos vies
Parfois bise, parfois ouragan
Et souvent, il est folie…
Alors soudain tout tourbillonne
La tête, le coeur et le corps
Il veut que tout tu lui donne
Et toi forcément, tu en demande encore
L’amour comme le vent parfois s’apaise
Se calme pour mieux repartir
Comme le feu que l’on voit mourir
Un souffle de vent suffit à ranimer les braises
Je t’aime lorsque comme le vent
Tu ébouriffes mes cheveux
De tes doigts impatients
A me découvrir encore mieux
Comme j’aime ce souffle sur moi
Celui que tu me donnes
Pour qu’enfin contre toi
Alors je frissonne….
Eléa le 5 février 2010
Voler…
Aller plus haut
Si haut qu’il n’y a plus de ciel à regarder
Si haut que la notion de vertige n’existe plus
Si haut que regarder en bas donne le tournis
Se cogner la tête dans le plafond du monde
Voir de là-haut ce que nous sommes vraiment
Petits, tout petits êtres qui se croient grands
Regarder de là-haut l’immensité de notre espèce
Et redevenir humble face à la nature
Si grande, si belle
Que nous détruisons
Que nous oublions…..
Voler
Aller plus haut
Aller si haut…..
Élea, le 29 novembre 2011
Copyright 2011
Regards fuyants
Sourires gênés
Gestes à peine ébauchés….
On ne se connaît qu’à distance
Là, on se trouve maladroit
On ose plus pareil
On s’embrassait par écrit
On ose à peine se faire la bise…..
On se sent gauche comme l’adolescent
A son premier rendez vous de « grand »
Puis nos mains se cherchent
Nos doigts s’entrelacent enfin
Nos regards se soudent l’un à l’autre
On y lit ce qu’on ne se dit pas
Nos lèvres se cherchent et se trouvent
On se découvre par le toucher
On se parle en silence
On se regarde
On se touche
On redevient nous-même
Et enfin…… on s’aime.
Eléa © , le 5 Septembre 2009
Copyright 2009
Petite fille : Pourquoi tu pleures ?
Elle : Je pleure parce que j’ai peur
Petite fille : De quoi as tu peur ?
Elle : J’ai peur de ma vie sans lui
Petite fille : Tu sais, il ne faut jamais…..
Elle : Jamais dire jamais, oui il me l’a dit
Petite fille : Tu vois !
Elle : Je n’y crois pas
Petite fille : Mais si, tu dois le croire
Elle : J’ai peur… Il me manque déjà
Petite fille : Il sera toujours avec toi
Elle : Mais moi, je le veux là, maintenant
Petite fille : Je sais, mais tu n’as pas le choix
Elle : A-t-on jamais le choix ?
Petite fille : Jamais de ta vie tu ne l’oublieras
Elle : Non, jamais
Petite fille : Alors il sera toujours près de toi
Et les kilomètres ne seront rien
Il est dans ton coeur
Donc, il est avec toi
Eléa le 1er juillet 2009
Copyright 2009
Si le hasard n’existe pas
Alors dites moi donc pourquoi
Des tas d’enfants tous innocents
Croisent des gens si malfaisants ?
Le destin ne peut leur avoir prédit
Une mort prématurée, à eux si petits
Devant ces êtres si déjantés,
Ces bourreaux tellement détraqués.
Si le hasard n’existe pas
Alors dites moi comment
Toutes ces victimes d’horribles accidents
Font pour être là où il ne faudrait pas ?
Leur destin était-il de périr carbonisé
Dans la voiture qu’ils venaient d’acheter
Parce qu’un chauffard, ivre ou pas
Passait justement par cette route là ?
Si le hasard n’existe pas
Alors dites moi donc pourquoi
Il était écrit ici ou là
Que je te rencontre, toi !
Tu m’es parfois si opposé
Pourtant c’est toi que le destin
A placé sur mon chemin
Pour enfin me faire Aimer.
Eléa, 12 février 2007
Copyright 2007
C’est ce que je ressens quand je ne peux plus t’aimer
C’est ma bouche qui se pose sur ta joue au lieu de se poser sur tes lèvres
C’est te prendre dans mes bras et laisser mes mains, sages, ne plus courrir sur ton corps
C’est te dire comme je t’adore au lieu de te dire combien je t’aime
C’est te vouloir heureux en oubliant que cela ne sera pas grâce à moi
C’est ne plus fermer les yeux en t’imaginant endormi contre moi
C’est apprendre à apprécier les fraises sans la Chantilly qui allait avec, obligatoirement
C’est aussi ta main qui n’essuiera jamais ces larmes que je verse pour toi,
Sur ce nous qui ne sera pas
Eléa, le 12 juillet 2011
Copyright 2011
Si j’étais un oiseau
Le matin, je chanterai sous ta fenêtre
Une douce mélodie
Pour te réveiller tout en douceur
Si j’étais une musique
Je serai légère en entrainante
Pour que toute la journée
Tu me gardes dans ta tête
Si j’étais le soleil
Je brillerai très fort tous les jours
Mes rayons caresseraient ton corps
Et réchaufferaient aussi ton moral
Si j’étais un Ange
Je veillerai sur toi
Tant qu’il le faudrait
Pour que tu ailles toujours bien
Mais je ne suis
Ni un oiseau
Ni une musique
Ni le soleil
Et je suis loin d’être un Ange
Je ne suis que ton Amie
Et j’espère le rester
Longtemps
Eléa, le 6 juillet 2011
Copyright 2011
Eleacemoi 