Silences – Hurlements

Publié juillet 24, 2012 par elea

Il est parfois des silences

Qui hurlent plus fort que des colères

Et des hurlements qui ne sont rien

Comparés à ces moments faussement calmes

Le plus angoissant des silences

Pour qui doit le supporter

Est le silence de ces amis

Dont tu sais qu’ils ne vont pas bien

Parle, crie, hurle même s’il le faut

Mais sors de cette spirale du silence

Dans laquelle tu t’enfonces doucement

Non ! Ne te noie pas tout seul !!!

Tend une main vers nous

Tu verras qui la prend

Qui t’aide à remonter

Fais taire tous ces hurlements de tristesse

Que tu veux nous cacher par tes silences

Et laisse nous t’aider dans ta détresse

Tu sais que les amis sont aussi là pour cela.

Eléa, le 26 juin 2012

Pourquoi

Publié février 29, 2012 par elea

Pourquoi
Ce désir
De toi
Empire ?

Pourquoi
Cette envie
De toi
Me poursuit ?

Pourquoi
Mon corps
Contre toi
Encore ?

Pourquoi
Ces frissons
Cette passion
De toi ?

Pourquoi
Cette chaleur
Cette moiteur
Cette envie
De douceur
De langueur….?

Pourquoi
Ce rêve
Tes lèvres
Les miennes
Lesquelles…….?

Pourquoi
Ce désir
Inassouvi
Mais avoué
De moi
Pour toi
De toi
Pour moi ?

Pourquoi
Ces mots
Encore
Toujours
Pareils ??

Eléa, le 1 février 2011
Copyright 2011 



01H, 10J, 100A.ou Une Heure, Dix Jours, Cent Ans…

Publié février 27, 2012 par elea

Dans une heure, dans dix jours ou dans cent ans

J’m’approcherais du combiné et J’te téléphonerais

J’te dirais des mots tendres acidulés

De l’au-delà peut-être, j’viendrais à te raconter

La vie des anges, de tout l’amour qu’ils vivent

Et de leurs beaux mélanges d’êtres soi

Dans leur lieu de calme et de blancheur.

 

Dans une heure, dans dix jours ou dans cent ans

Ô si je tarde surtout ne m’attends pas

C’est que ma vie est belle et bien finie

Sur cette Terre qui m’avait promis tant de beauté

La seule que j’aurais à regretter et de n’avoir point eu le temps

De te rencontrer dans les jardins des délices

Où régnaient une odeur d’amour et de bonté.

 

Dans une heure, dans dix jours ou dans cent ans

Alors enfin j’entendrais cette voix,

Cristalline comme l’eau qui effleure

Les roches qui s’avancent en cascade,

Ce timbre vocal que j’imagine juste par ton visage

Et les mots que je lis, plus ou moins sages

Qui me font rêver de ce moment avec toi.

 

Dans une heure, dans dix jours ou dans cent ans

Pourquoi faudrait-il que ce soit de l’au-delà ?

Déjà une adresse et des mots te sont parvenus

La prochaine étape ne saurait tarder

Juste le temps de mettre en ligne

Les éléments qui manquent

Et enfin ce combiné, tu décrocheras.

 

Dans une heure, dans dix jours ou dans cent ans

J’attendrais le temps qu’il faudra,

Quitte à gravir les hauts sommets des roses épineuses,

Pour te découvrir dans ce monde de douceur

Et de volupté qu’à demi-mots, tu me proposes

Pureté et blancheur de notre rencontre

Déjà si belle virtuellement parlant.

 

Dans une heure, dans dix jours ou cent ans

Déjà une minute est de trop, que mon cœur

De ne point t’entendre, est comme une pluie torrentielle

Qui se déverse sur la route des pionniers du monde,

Ceux qui ont su traverser les grands chemins

Si souvent parsemés d’embûches mais qui ont réussi

Malgré tout à conquérir cet espace qui leur a été offert de vivre.

 

Dans une heure, dans dix jours ou cent ans,

Soit, j’attendrais le moment propice à notre entrevue

Je ne m’en inquiète pas, les paroles, les mots seront le baume

De la tendresse si longuement attendue

De l’écriture à la voix, dans l’espérance que le regard

Suive aussi, un jour, ce grand pas de la reconnaissance de notre passion

De l’envie de passer le cap d’un plus, d’intimité et de félicité.

 

Dans une heure, dans dix jours ou dans cent ans

Évidemment que le regard suivra la voix

Puisque cet espoir fou de se voir

Nous taraude tous les deux sans relâche

Pour que la tendresse dans nos mots contenue

Dépasse enfin la simple écriture, la simple lecture

Et franchisse enfin le pas de la réalité.

 

Dans une heure, dans dix jours ou dans cent ans

Lequel de nous deux, le premier osera

Faire entendre à l’autre le son de sa voix

Lequel de nous deux, le premier ouvrira

À l’autre son âme, son cœur, ses bras ?

Tu voudrais que ce soit Moi

J’aimerais que ce soit Toi.

 

Alors…Ensemble faisons ce premier pas

De notre connaissance mutuelle

Et peut-être qu’alors…

Pour que notre désir d’intimité se réalise

Et que la passion enfin se concrétise

Oui, alors, peut-être que finalement

Nous ne nous parlerons pas !!!

 

Eléa Cémoi et Paul Andrews

Écrit entre le 27/06/2011

et le 10/11/2011.

Elle pleure

Publié février 25, 2012 par elea

Elle pleure
Il ne la regarde pas
Il pense qu’elle se sert de ses larmes
Comme elle se servirait d’une arme
En fait, elle lance juste un SOS
Mais il ne veut pas le voir
Ne veut pas savoir

Le pourquoi de ces larmes

Elle pleure
Sa tendresse à revendre
Qu’il ne veut pas comprendre
Son amour infini
Mais plus pour lui….

Il la veut forte
Elle est fragile
Elle a un coeur
Et son coeur saigne
De cet abandon
De ces désillusions
Qui jalonnent sa vie
Qui font qu’elle veut
Parfois mourir……..

Elle pleure
Il ne la regarde pas

Son âme s’éteind
Il ne voit rien

Elle se meurt
Et il ne le sait pas….

Eléa – 28 Février 2010
Copyright 2010



Rien

Publié février 25, 2012 par elea

Qu’ai je fais

Pour douter ainsi

De moi

Sans arrêt ?

 

Que m’a t-il dit

Lui qui n’a eu de cesse

De me rabaisser

De me dénigrer ?

 

Que faire maintenant

Pour me sortir

De cette spirale

Destructrice en dedans ?

 

Comment retrouver

Une estime de soi

Même toute petite

Même infime ?

 

Infime grain de poussière

Voilà mon existence

Mon rôle dans cette vie

En fait….. presque rien.

 

Eléa, le 16 Septembre 2010

Copyright 2010

Ensemble

Publié février 25, 2012 par elea

Si nous étions

Tous les deux

Ensemble

 

Je serai l’oreille

Qui te manque

Tant

 

Je serai les bras

Qui te serreraient  fort

Contre moi

Tendrement

 

Je t’offrirai ce bonheur

Que tu as déjà eu

Que tu as perdu

Et que tu recherche

Encore

 

Si nous étions 

Tous les deux

Ensemble

 

Tu ne serais plus seul

A t’occuper de tout

Et je serai là

Pour m’occuper de toi

Aussi

 

Je ne te dis pas

Que la vie serai facile

Mais ensemble

On serai si bien

Qu’elle nous semblerai

Peut-être plus belle

 

Juste parce que nous serions

Tous les deux

Ensemble….

 

Eléa, le 4 Mai 2011

Copyright 2011

Et tu les as vaincus !!!

Publié février 25, 2012 par elea

Pendant sept mois

Tu as grandi en moi

Te cachant de ceux

Qui ne te voulait pas

 

Tu es venu au monde

Un monde d’hypocrites

Qui se disent fous de toi

Mais auraient préféré

Que tu ne soit pas là

 

Ces mots crus et si durs

Que j’ai pris en pleine face

De ceux qui voudraient encore

Qu’aujourd’hui on disparaisse

 

Ils disent t’aimer

Te détournent de moi

Me jugeant mauvaise mère

Parce que ne leur ressemblant pas

 

Ne te laisse pas attendrir

Par tous leurs faux sourires

Ils ne t’épargeront pas

Le jour où tu les gêneras

Ils sauront bien te dire

Qu’ils ne te désirait pas

Comme ils me le disent à moi

Juste pour me faire mal

 

Eléa, le 22 juin 2011

Copyright 2011

Retrouver l’innocence….

Publié février 25, 2012 par elea

Je voudrais retrouver l’innocence

Peut-être retomber en enfance

Retrouver l’insouciance de ces années

Où la vie ne se résume qu’à jouer

 

J’en changerais quelques paramètres

Pour dans ma tête ne mettre

Que des souvenirs joyeux

De ce temps, logiquement, heureux

 

Une belle enfance

Une belle adolescence

Pour que ma vie de maintenant

Me soit plus agréable qu’à présent

 

Eléa, 20 juilllet 2007

Copyright 2007

Plume en panne

Publié février 21, 2012 par elea

Ce soir je voudrais juste vous écrire 
Mais je ne sais pas quoi vous dire 
Mes pensées vont d’un sujet à un autre 
Ma plume et moi n’arrivons à trouver le nôtre. 

Vaut-il mieux écrire pour faire rêver les gens, 
Ou écrire contre un monde que l’on voudrait meilleur ? 
Vaut-il mieux parler de la souffrance des enfants, 
Ou de leurs rires quand leur vie est un bonheur ? 

Me faut-il parler de ces soldats qu’on envoie au feu 
Pour défendre un pays, une idée, ou encore au nom d’un Dieu 
Faut-il que je vous parle de ces gens malheureux 
Parce que la misère persiste à s’acharner sur eux ? 
Dois-je vous parler de ces roses belles comme le jour 
Que l’on s’offre pour la St Valentin avec amour ? 
Vous décrire ces magnifiques couchers de soleil 
Qui font que la vie nous apparaît comme une merveille ? 

Dois-je vous faire rêver ou vous faire pleurer ? 
Je ne sais décidément pas quelle émotion vous faire passer. 

Ce soir je pleure et je ne sais pas pourquoi 
Mes mots tant aimés ne me sont d’aucun secours 
Je plonge lentement dans une sorte de coma 
D’où je me réveillerai sûrement le coeur bien lourd 

Ce soir je voulais juste un peu écrire 
Mais je ne savais quoi vous dire 
Alors finalement je vais aller me coucher 
Sans vous avoir, malheureusement, rien donné 

Eléa le 24-02-07

Copyright 2007